Die, Drôme, communiste, socialiste
Clin d'oeil aux listes apolitiques. Article paru dans "Le Monde" du 27 mars 2014

POUR QUE LE DOGMATISME DE QUELQUES UNS N’EMPECHE PLUS LES AUTRES DE CONSTRUIRE ENSEMBLE

 

Billet d’humeur

 

Reconnaissons que, lorsqu’il y a six ans, Didier Jouve nous avertissait en nous disant : « Vous n’avez pas idée de ce que peut être mon pouvoir de nuisance », il disait vrai. Car, sur un fond politique caricatural, par haine du PCF, en se maintenant au second tour, il a contribué pour la deuxième fois à faire élire à Die, un maire de droite dans une ville historiquement de gauche.

Pour cela, tout en trompant nombre de ses colistiers et de ses électeurs, il aura mobilisé ses soutiens pour sa campagne électorale et en particulier deux “porte flingues” qui constituent sa garde rapprochée et ont répandu des propos calomnieux et insultants envers Philippe Leeuwenberg.

Parmi ces derniers, il en est un, idéologue et manipulateur, qui se répand avec volupté dans un site qu’il contrôle. Il y insulte les communistes et idolâtre Didier Jouve, au point qu’on ne sait plus s’il est son “groupie” ou bien le chef spirituel “New Age” que l’on connaît.

Quant à Didier Jouve, oublie-t-il qu’il a été élu Conseiller Régional en 2010, dans le cadre d’une liste commune PS, PC, PRG et EELV, grâce, entre autre, à des voix d’électeurs communistes ? Oublie-t-il qu’il siège à la Région au sein de la majorité de Gauche du Président socialiste J. J. Queyrane, en compagnie d’élus communistes, dont deux vice-présidents, fonction qu’il n’occupe plus depuis 2010 ? Osera-t-il siéger encore à leurs côtés et être candidat à nouveau dans une liste d’union ?

Le bilan de son refus de constituer à Die, au second tour, une liste commune qui aurait permis de promouvoir l’écologie, tout en respectant le choix des électeurs qui avaient placé au premier tour la liste “Une gauche Citoyenne Pour Die” en tête de la gauche, est peu honorable : Il perd 240 voix et 53% de ses électeurs en une semaine. Il n’obtient qu’un seul élu au Conseil Municipal et aucun élu à la Communauté de Communes.

Et l’écologie, également portée par la liste “Une gauche citoyenne pour Die”, se trouve de nouveau à la rue, alors que l’on connaît quelle énergie titanesque il faut déployer pour faire avancer d’un iota une municipalité non convaincue par l’écologie. On a envie de crier : « Et tout ça pour quoi ?! ».

Pour la population dioise, les noms de Roger Algoud, de Martial Jouvène, de Monique Rambaud, de Jean Louis Simon, tous communistes, qui furent des adjoints aux Maires appréciés et respectés, resteront longtemps dans les mémoires. Celui de Jean Pierre Rambaud qui fut Maire communiste de Die de 1989 à 1995, reste pour tous, vingt ans après et pour longtemps encore, synonyme d’un Maire exemplaire.

Dans vingt ans, qui se souviendra de Didier Jouve? Peut-être quelque historien local qui considérera sa courte irruption, comme une anomalie de la vie politique dioise…

Section de Die du PCF avril 2014

 

 

 

Droit de réponse à M. Trémolet

 

Dans le Journal du Diois du 18 mars 2011, M. Trémolet, cédant à son anti-communisme primaire, écrit : « Après plusieurs décennies sous mandat Communiste, la situation est grave. Infrastructures, chômage, précarité, logement, tous les indicateurs sont au rouge, au point que nos services publics eux-mêmes en soient menacés. »

 

M. Trémolet connaît mal son histoire locale et son économie. C’est dommageable pour un candidat au Conseil Général.
Faut-il lui rappeler que c’est sous un conseiller général et maire de Die communiste qu’a été construit, dans la zone artisanale, un bâtiment relais permettant d’installer Fytosan qui débutait avec cinq emplois et dont l’aide à l’extension permet aujourd’hui de compter plus de cinquante emplois ?

 

Faut-il lui rappeler la réalisation la construction de l’aile de l’hôpital comprenant les services actifs (chirurgie, médecine et service des convalescents, les cuisines), l’humanisation des maisons de retraite et la construction du bureau des entrées et du CAPAD ? Qu’en 1983 a été créé le Collectif de Défense de l’Hôpital de Die pour s’opposer à la fermeture de la maternité décidée par M. le Préfet de la Drôme et qu’elle a pu continuer de fonctionner à la grande satisfaction de toutes les mamans pendant près d’un quart de siècle. Mais dont le président du Conseil d’Administration, dont M. Trémolet est premier adjoint, avait fait accepter la fermeture par une majorité pour le 31 décembre 2008, décision qu’avec la population et les élus nous avons mise en échec !

 

Faut-il lui rappeler que c’est avec un conseiller général communiste qu’était créée la section sport nature du lycée du Diois qui a permis son maintien pour la deuxième fois et a créé les conditions de son développement. Et la restructuration du lycée-collège par le Département ?!

Or, lorsque des familles cherchent à s’installer, la première chose qu’elles demandent c’est : aurons-nous un hôpital avec tous ses services pour nous soigner et un lycée pour nos enfants ? Trop facile d’en parler quand ce sont les autres qui l’ont fait !

 

Et la défense pied à pied des services publics que la politique gouvernementale met à mal, faisant fi de l’aménagement du territoire ?!

Faut-il lui rappeler la construction, dans un bâtiment existant du Centre Médico Social du Département (CMS)? La restructuration de la caserne des Sapeurs-pompiers à leur plus grande satisfaction et pour la sécurité de tout le Diois ?

 

Faut-il lui rappeler la création de l’Aire de la Meyrosse dont nous avons bien besoin aujourd’hui ? L’extension de l’Ecole Chabestan ? La construction de la station d’épuration pour laquelle nous avons obtenu 80% de subvention alors qu’aujourd’hui n’existe plus que l’intervention du Département, ce qui met les budgets des communes rurales dans une terrible fragilité ?!

                                                                                      

Pour le logement social dont pas un seul n’a été construit depuis trois ans sur la Ville de Die, dont c’est la compétence, rappelons-lui la création du lotissement de Chanqueyras avec du pavillonnaire locatif HLM (12), de l’accession à la propriété avec un organisme social, Logicoop et des constructions individuelles, pratiquant ainsi la mixité à laquelle tout le monde fait allusion aujourd’hui. Comment se targuer de faire du concret quand on ne présente aujourd’hui qu’une maquette virtuelle qui fait suite à notre réalisation, sans aucune information au Conseil Municipal ?

Citons aussi la construction, sous mon mandat, de 18 logements HLM dans l’ancienne caserne de gendarmerie.

 

Savez-vous que c’est à Die qu’a été construite, avec un conseiller général communiste et un maire socialiste, la première médiathèque décentralisée du Département, la médiathèque Diois-Vercors qui donne toute satisfaction aux usagers et constitue un élément essentiel pour la diffusion de la culture avec les associations dioises ?

 

Et l’aide aux communes rurales pour leurs projets, l’entretien de leurs chemins et de leurs bâtiments communaux ? Celle aux associations sportives, culturelles et à toute autre vocation, le soutien à leurs projets quelquefois contre vents et marées…

 

Faut-il rappeler la présence des conseillers généraux communistes dans les communes à la disposition des Maires et des habitants, en prise avec les difficultés de plus en plus nombreuses que crée le gouvernement avec, par exemple, 67 millions d’euros de dette de l’Etat envers le seul Département de la Drôme ?!

 

Et les multiples interventions pour la réalisation du pont des Chaînes ?

 

Je ne ferai pas l’affront à M. Trémolet de poursuivre cette énumération. Il peut consulter les archives… Je veux simplement conclure qu’il est des limites à ne pas franchir et que la calomnie est l’arme des faibles.

 

 

 

Jean-Pierre RAMBAUD

Conseiller Général Honoraire

Ancien Maire de Die

Le 18 mars 2011

 

 

 

Municipales : Etat des lieux. Février 2014

 

Comme à l’accoutumée, à l’approche des élections municipales, les têtes de liste s’avancent masquées, mettant leur « étiquette » dans leur poche.

M. Berginiat, maire sortant, a omis l’UMP tout en conservant des rapports très étroits avec M. Mariton.

M. Trémollet ne peut faire oublier qu’il avait été soutenu par le MoDem aux dernières élections cantonales et disait : « Au Conseil général j’oeuvrerais pour la formation d’un groupe centriste indépendant… » (1). Rappelons qu’il a été premier adjoint à l’actuel maire de Die. Battu aux élections cantonales et froissé dans son amour propre, il l’a d’abord fait passer avant l’intérêt général, au lieu de gérer jusqu’au bout la Ville.

M. Jouve en reste à « Pour Die Naturellement ». Ca ne mange pas de pain. Ne serait-il plus à Europe Ecologie les Verts ? Si oui, pourquoi ne pas l’écrire dans son premier tract ? Pour l’hôpital, dont il semble découvrir l’existence à chaque élection, un choix s'impose: soit on défend et améliore des services pour les Dioises et les Diois et on maintient l'hôpital, soit on fait miroiter des services dignes d’un CHU pour accueillir la « clientèle » régionale et on perd tout: maternité, chirurgie et tout ce qui va avec.

Seule la liste conduite par Philippe Leeuwenberg et Ghislaine Ribard assume ses choix politiques en précisant le soutien du PCF et du PS, ce qui ne l’empêche pas d’être ouverte à de nombreux citoyens et citoyennes qui ont leur propre opinion.

Allons, messieurs les têtes de liste, assumez jusqu’au bout !

Jean-Louis SIMON

Ancien adjoint au maire de Die.

 

(1) On trouve sur sa liste une candidate qui fut avec les communistes, puis avec Mme Bizouard et maintenant avec la droite. Où s’arrêtera-t-elle ? Est-ce pour briguer une place d’adjointe qu’elle a perdue ?

 

Municipales 2014

Appel de Philippe Leeuwenberg pour une liste de rassemblement à gauche.

Moins d’une année nous sépare maintenant des prochaines élections municipales.
Dans le contexte de réduction des dotations de l’Etat, de crises économiques et politiques, la nécessité d’un projet municipal porté sur l’avenir et le long terme, répondant aux besoins des habitants, particulièrement dans les domaines du social, de l’emploi et de l’environnement est une priorité.
Pour réussir à construire et mener un tel projet, la gauche a besoin de se rassembler et de rassembler largement. Je suis disponible pour conduire une liste de rassemblement aux prochaines élections municipales.
Des démarches et des discussions portant sur les contenus sont en cours à l’initiative du groupe des conseillers municipaux « A gauche pour Die ».
Le Parti de gauche s’est déclaré intéressé par notre démarche. Rendez vous est donné pour construire un programme fondé sur les valeurs de « l’Humain d’abord ».
Le Parti Ouvrier Indépendant s’est engagé dans la démarche de rassemblement et sera attentif aux conséquences du 3ème acte de la décentralisation et de l’avenir des communes.
Les contacts avec le Parti socialiste sont nombreux et riches tant sur les sujets locaux que départementaux. Nous souhaitons un accord concernant Die.
Europe Ecologie Les Verts  a refusé de nous rencontrer malgré des discussions ou collaborations fructueuses au niveau national et départemental. Nous aurions souhaité discuter des contenus de nos premières propositions qui, au vu des enjeux et moyens locaux, ne nous semblent pas en contradiction avec les préoccupations écologiques.
Au delà de ces discussions, nous voulons construire une liste et des propositions de gauche et écologiques avec la participation des citoyens.

C’est pourquoi, nous invitons toutes les personnes intéressées à faire un point d’étape le jeudi 6 juin salle Joseph Reynaud à 20h30.

                                                Philippe Leeuwenberg

 

 

Les élections municipales 2014 sont en préparation. Philippe Leeuwenberg sera tête de liste auprès de Ghislaine Ribard (PS) et des citoyennes et citoyens Diois.

Vous pouvez trouver les propositions de la liste "Une gauche citoyenne pour Die" en cliquant sur la photo ci dessus.

Manifestation du 15 décembre 2012 à Die pour la maternité et la chirurgie
Manifestation du 15 décembre 2012 à Die pour la maternité et la chirurgie

Deux trois questions à …. Jean-Pierre RAMBAUD, ancien maire de Die.

Vous avez été maire de Die de 1989 à 1995. Quels enseignements, quel bilan en tirez-vous ?

Ca a été une période extrêmement enrichissante. La fonction de maire est, de loin, celle qui met le maçon au pied du mur et qui permet le plus la proximité avec la population. Nous n’avons pas toujours pu satisfaire les besoins en équipements, ceux des habitants ou des associations faute de moyens financiers. Nous avions perdu la taxe professionnelle de Vigala, les bois se vendaient mal et les contributions de l’Etat étaient en baisse continuelle. Mais nous avons essayé de répondre aux besoins urgents : L’extension de Chabestan pour le réseau d’aide en ajoutant des salles spécialisées pour l’informatique, la peinture, le chant et la musique, avec des intervenants spécialisés dans ces domaines. Lire la suite

 

 

Jean Pierre Rambaud lors du déménagement du local de permanence du conseiller général. Au fond les archives triées de plusieurs années de mandats
Jean Pierre Rambaud lors du déménagement du local de permanence du conseiller général. Au fond les archives triées de plusieurs années de mandats