Pourquoi les communistes Diois soutiennent Syriza ?
Syriza est né, selon Stathis Kouvelakis un de ces créateurs, de la scission de plusieurs partis (communiste et écologiste) puis du rassemblement de ces nouvelles composantes avec une multitudes de petits partis et organisations.
Ce mouvement s’oppose à la politique d’austérité et de réforme imposée par la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) et à ses conséquences désastreuses pour le pays : baisse de 30% des salaires et retraites, vente du patrimoine commun (ports, plages, patrimoine culturel, etc.). C’est la destruction des services publics dont la santé, les transports et la télévision publique, l’exploitation démesurée des ressources naturelles, l’augmentation abyssale et continue de la dette du pays. La troïka a non seulement ruiné la population mais elle a aussi amplifié la situation qu’elle prétendait résoudre.
Zyriza a pris des mesures d’urgences dites « humanitaires » : augmentation des retraites et des minimas sociaux. Syriza souhaite aller plus loin en stoppant la logique libérale destructrice d’emplois, de bien être et de l’environnement en luttant contre la fraude et l’évasion fiscale, l’inégalité devant l’impôt, en réouvrant des services publics, en stoppant la privatisation des biens culturels et naturels du pays et en proposant une relance de l’économie par l’investissement en prenant en compte l’humain et le respect de l’environnement.
L’Europe, les 13 ministres des finances proposent de continuer dans le chemin libéral et n’entendent pas respecter la démocratie et l’expression du peuple grec.
C’est pourquoi nous soutenons Syriza, et les Grecs et souhaitons sortir de ces mêmes logiques libérales à l’œuvre chez nous.
PCF Die
Le 15 février 2015
Grèce, première phase
Une analyse passionnante de la création du mouvement Syriza.
"Au courant du mois de janvier, Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza et animateur de la Plateforme de Gauche, a donné une longue interview au magazine américain Jacobin. Au
cours de cet entretien, il revient sur la formation de Syriza, ses différentes composantes, ses débats internes. A la veille des élections, et sans en connaîte encore le résultat, il analyse
l’ensemble des difficultés auxquelles un gouvernement de Syriza sera confronté. Plus généralement, il revient sur tous les débats en cours, à la lumière de l’expérience grecque, à propos du
rapport entre partis et mouvements, sur les stratégies de mobilisations, de luttes politiques et de choix électoraux".Lire la
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Mobilisation contre la loi Macron!
Déclaration du groupe CRC du Sénat, GDR de l’Assemblé Nationale, des vices-présidents communistes des Régions, des administrateurs communistes du STIF
Loi Macron, désengagement massif de l’Etat
Non à la mort du train et du service public
En débat à l’Assemblée Nationale la loi « Macron » prévoit, parmi les nombreux sujets traités, la libéralisation totale du transport par autocar. Ce qui permettraient aux grands groupes de
transport, dont la SNCF, avec sa filiale ID Bus, d’ouvrir librement des lignes de transports collectifs réguliers non urbains par autocar, en concurrence avec des services existants, qu’il
s’agisse des TER, des TET ou des TGV. Lire la suite
Refusons l’industrialisation de l’agriculture
Les multiples projets d’exploitations industrielles qui fleurissent dans de nombreux endroits en France contredisent les engagements du Ministre de l’agriculture pour l’agro-écologie.
Patrick Le Hyaric, député européen, directeur du journal La Terre, a alerté à plusieurs reprises sur la ferme industrielle dite des mille vaches dans le département de la Somme. Sans jamais prendre en compte les remarques et les préventions des riverains et des paysans, celle-ci est ouverte avec déjà un troupeau de 500 vaches auquel il faudra ajouter inévitablement les génisses. Combien d’emplois auront disparu avec une telle « ferme » ?
A quelques kilomètres, à Beauval, dans le même département, se monte un projet de poulailler géant de 250 000 poules permettant de mettre en boîte 400 millions d’œufs à l’année !
A Moëlan-sur-mer dans le Finistère les habitants se voient imposer, sur 300 hectares en mer, une ferme de fabrications d’algues privée sans véritable évaluations d’impact.
La résistance populaire a permis de faire échouer le projet d’une porcherie industrielle de 4 500 porcs dans le Pas-de-Calais et d’un poulailler conçu pour accueillir 400 000 poules en Saône-et-Loire.
Des collectifs de citoyens se créent dans de nombreux départements pour contrer ces projets démesurés comme en Gironde, à Saint-Symphorien, où s’élabore un projet d’élevage de 11 000 porcs, ou encore dans le Vaucluse, l’Yonne, le Bas-Rhin,… Dans les Deux-Sèvres, la préfecture a autorisé l’installation d’un autre poulailler géant de 350 000 volailles.
Pour sortir de ce « modèle » capitaliste, le PCF/Front de Gauche propose de construire des filières durables basées sur un réseau dense d’exploitations familiales à taille humaine et une agriculture tournée d’abord vers la souveraineté alimentaire, la qualité, la valeur ajoutée, des prix agricoles rémunérateurs et la coopération internationale.
De plus en plus de citoyens, des agriculteurs et des consommateurs refusent ces projets démesurés. Partout, ils se mobilisent pour les faire échouer. Ainsi, alors que neuf membres de la Confédération paysanne comparaissaient devant le tribunal d’Amiens après des actions menées sur le site de la ferme des mille vaches, près de 40 000 personnes manifestaient contre le nouvel essor de l’agriculture industrielle. Les communistes sont à leurs côtés.
Jean-Pierre RAMBAUD
Janvier 2015
VENTE DE BIEN PUBLIC
A la lecture du « Point d’étape » de décembre 2014 de la commune de Die, passage sur la ZAE Cocause – Chamarges, on ne trouve aucune mention sur l’aval donné par M. le Maire à la vente du terrain laissé par la démolition du bâtiment HLM géré par Drôme Aménagement Habitat.
Au motif d’une mise aux normes du magasin Intermarché, on peut s’interroger sur cette décision de vente d’un bien public au privé. Aucune concertation sérieuse n’a été lancée; notre conseiller général, Philippe Leeuwenberg, n’en a été informé sinon par les habitants.
N’aurait-il pas fallu en débattre avec les habitants du quartier? Par exemple, des aménagements en direction des adultes et des enfants, demandés depuis une vingtaine d’années, auraient pu y trouver leur place.
Si les citoyens ne réagissent pas, le terrain sera vendu au grand commerce.
Michèle MAZELIER
Janvier 2015
Retour de Palestine
Philippe Leeuwenberg était en Palestine en octobre 2014. Une "semaine calme", et pourtant chaque jour voit son lot d'injustice, de mépris et de non respect de l'humain. Lire son témoignage
Rassemblement pour la paix à Gaza
Vendredi 8 aout à 18h devant la sous-préfecture de Die
Les organisations politiques et citoyennes : ATTAC, CGT, NPA, POI, PG, PCF, PS, Secours Populaire, des citoyennes et citoyens Diois appellent à un rassemblement pacifiste avec les revendications suivantes :
-Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
-Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem
-Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
-Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international
-Pour le soutien au peuple palestinien
La cause palestinienne n’a rien à voir avec l’extrême droite et n’accepte aucun soutien de leur part.
Ce rassemblement est ouvert à toutes et à tous, venez nombreux !
Un 14 juillet explosif à Die
Ce 14 juillet, jour de commémoration de la Révolution Française, une quinzaine de manifestants pacifiques, opposés à l'installation par la municipalité de caméras de vidéosurveillance à Die, se sont vus expulser manu militari de la place de la République par la force publique.
De nombreux Diois ont été choqués par les moyens disproportionnés mis en œuvre : les forces de l'ordre venant en renfort de Crest et de Valence, aussi nombreux que les manifestants et sur-équipés, n’ont pas hésité à utiliser des gaz lacrymogène malgré la présence d’enfants sur la place. Les anciens témoignent même n’avoir rien vu de tel depuis 1945.
La liberté d’expression est un droit constitutionnel, d’autant plus légitime le 14 juillet ! Nous demandons à Monsieur le Maire et à Madame la Sous-Préfète de nous expliquer les raisons d'un tel déploiement de force, et d’argent public, là où le dialogue aurait fait de cet après midi une belle journée d’été.
Philippe Leeuwenberg, conseiller général de la Drôme
Corinne Morel Darleux, conseillère régionale. "
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